Chroniques de la bassesse ordinaire: les déchets verts et le corbeau
Partant d'une anecdote personnelle vécue l'été dernier, afin de mettre au jour les méthodes discriminatoires et chaotiques du maire, j'espère aboutir à ce que cela change enfin ce printemps et que l'on revienne à la raison... Avec toujours en arrière-plan un nauséabond corbeau qui fait néanmoins profil bas depuis qu'une enquête de gendarmerie l'a mis dans le viseur.
Pour moi comme pour beaucoup, l'accès aux déchets verts à Mooslargue est quasi impossible (les horaires, lundi et vendredi de 17h à 18h, m'obligeant à prendre 1/2 journée de congé), j'ai essayé de profiter de mes vacances pour y mettre mes coupes de tuyas.
Comme souvent à Mooslargue, cela fut compliqué...
Porte close, personne
Arrivé à 17h, avec un autre habitant, nous constations avec surprise qu'il n'y a personne pour ouvrir la décharge cadenassée (dans certains villages, l'accès est libre, mais ça serait trop simple pour Mooslargue).
Appel à la mairie, pas de réponse.
Une autre habitante arrive et décharge ses déchets (peu encombrants) en passant sous la barrière.
Seul à avoir un téléphone, j'essaie de contacter le 1er adjoint (depuis démissionnaire, après que le maire lui ait notamment changé le cadenas de la décharge dans son dos, entre autres "crasses"). Sans succès.
Le maire a "oublié" les vacances de son ouvrier?
Je demande finalement à un autre habitant (le maire refusant habituellement de me dire simplement bonjour), utilisant mon téléphone, d'appeler le maire, qui fera appel au 1er adjoint (absent), qui fera appel à son épouse qui viendra très gentiment nous ouvrir. Plus d'une heure après.
La raison? L'ouvrier communal, responsable de la permanence, était en vacances, paraît-il.
Oubli étonnant, mais compréhensible et pardonnable dans un contexte apaisé.
La poutre dans l’œil
Ce qui m'interpelle, c'est la manière dont le maire instrumentalise depuis quelques années la gestion des déchets verts:
- décision unilatérale, sans aucune concertation, d'assigner des permanences aux conseillers municipaux du jour au lendemain (avant d'y renoncer en attribuant l'année suivante les permanences à l'ouvrier communal)
- à ceux qui ont eu la politesse de signaler à l'avance leurs absences, mise au pilori dans le bulletin communal et sur le site internet: "permanence non assurée par M. Untel : déchetterie fermée" (objectif peu glorieux : pointer du doigt les conseillers réfractaires à ses méthodes dans le but que les habitants, privés d'un service communal 5x dans l'année, les prennent en grippe)
- relais intensif de la part du corbeau sur deux blogs courageusement anonymes (qui font en plus semblant de ne pas se connaître!) contre ces conseillers: "le sans-gêne de ...", "exemple de «travail» fourni par...", "la déchetterie est fermée car il n'assure pas ses permanences!", sans oublier la nuée de faux commentateurs eux aussi anonymes, au style étrangement identique
- puis on apprend lors d'un conseil municipal ultérieur, qu'une autre solution bien plus simple avait été proposée par Jean-Louis Bucher! Mais en l'absence de toute discussion et concertation de la part du maire, celle-ci a été soigneusement tue aux membres du conseil municipal... mais cela finira par éclater au grand jour lors d'un autre conseil municipal
En résumé, il est facile de voir la paille dans l’œil des autres (une permanence non assurée, annoncée des mois à l'avance), plutôt que la poutre dans le sien (une absence totale de concertation, des méthodes douteuses, des erreurs et des habitants qui en font les frais).
Surtout que d'autres villages ont des décharges ouvertes à leurs habitants, sans que ceci ne pose problème (alors qu'à Mooslargue, même avec ce système de surveillance, des déchets plastique et un pneu de tracteur y ont été brûlés par l'ouvrier communal, sous la responsabilité de la municipalité).
En conclusion, nous avons tous les inconvénients de la solution choisie par Pascal Sommerhalter, sans aucun des avantages au final...
Le travail de médisance du corbeau
Et quid du corbeau, si preste à critiquer les autres en diffusant des accusations nauséabondes (pour reprendre les termes de l'article de L'Alsace du 19/09/2018), quand son idole de maire se prend les pieds dans ses propres contradictions?
Depuis que le procureur a ordonné une enquête pour mettre à jour l'auteur trop lâche pour assumer ses actes, celui-ci est devenu mystérieusement silencieux, et les faux commentateurs se sont tus au même moment (coïncidence ou aveu implicite qu'ils sont une piètre mise en scène de plus du corbeau?).
Le corbeau qui avait déjà sévi dans le village, en version papier et machine à écrire dans les années 2000, est probablement un seul et même manipulateur qui aura eu du mal à passer à l'ère numérique, dépassé par un outil qu'il ne comprend pas, et se faisant probablement rattraper par la justice.
Affaire à suivre...
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