Jeux de menteur - Conseil municipal du 20/12/2018
Une nouvelle fois, le compte-rendu du dernier conseil municipal ne reflète pas la teneur et les sujets débattus lors de ce conseil. Voici les parties manquantes.
Un ou des menteurs dans la salle ?
Posant la question de savoir pourquoi la grande salle communale (libre ce soir-là) aurait été refusée pour la soirée Saint-Nicolas de l'école, Jean-Louis Bucher n'a pas pu terminer que le maire lui coupait la parole en criant "C'EST FAUX ! C'EST FAUX ! C'EST FAUX!".
Des dénégations vigoureuses, il en ressort que seule la petite salle aurait été demandée.
La réponse du maire était immédiatement l'attaque (tactique habituelle du maire lorsqu'il a tort): la possibilité d'une incompréhension, d'un quiproquo ou d'un manque d'information n'était-elle pas envisageable?
Carole Deveille et Jean-Louis Bucher se sont ainsi retrouvés accusés de mensonge à plusieurs reprises.
Une source m'a pourtant confirmé la frilosité de la municipalité à prêter la salle lorsqu'il s'agit de l'école. L'absence remarquée de nos élus aux dernières fêtes de l'école tendrait à confirmer cela.
Car à ma connaissance, la grande salle avait bien été demandée, car plus spacieuse que celle de Seppois-le-Haut pour les besoins de l'événement. Mais suite à un refus oral, c'est la petite salle attenante qui a alors été demandée par écrit.
En tant qu'observateur, je me contenterai de remarquer que dans tous les cas si la grande salle était bien disponible, à aucun moment la mairie ne semble l'avoir proposée... se contentant de répondre oui à la demande de la petite salle. Situation qui a nécessité le montage d'un chapiteau prêté par l'association Mattagumber en complément.
On pourrait attendre davantage d'investissement d'une municipalité pour son école.
Mais ce n'est pas la première fois que cette question du refus de prêter la salle à l'école est mise sur la table: le conseil municipal du 15/12/2016 est un triste exemple de plus. Erreur grossière de compte-rendu, prose agressive du maire en guise de réponse à des questions, mensonge, bouc émissaire désigné, le tout suivi d'un déchaînement du corbeau sur son blog anonyme: tous les ingrédients sont là pour semer la discorde.
Encore une occasion ratée de montrer sa bonne foi
Autre sujet. Lors du dernier conseil municipal, de nouvelles "erreurs" avaient été commises, quatre abstentions étant transformées en vote "contre" à deux reprises dans le compte-rendu.
Aucune correction de la part du maire qui rate ainsi une occasion de rectifier honorablement ce qu'on pouvait croire être une erreur.
La demande de correction lui avait pourtant été adressée par écrit, après un signalement à la secrétaire de mairie... C'est donc un choix. Peut-être pour se faire attaquer et tenter de passer pour la victime une fois de plus.
Au final, c'est qui le menteur ?
Présomption automatique de mensonge pour Jean-Louis avec la salle communale, mais manœuvres assumés de la part du maire pour ces votes (histoire de monter les uns contre les autres sans doute)? Le contraste est saisissant.
Strict minimum pour la communication
Pas plus de correction de ces faux votes d'ailleurs dans le bulletin de janvier dont il n'a pas non plus été question durant ce conseil.
Rien sur le petit-déjeuner de vœux dont les conseillers municipaux ont appris la tenue en même temps que les habitants.
Rien non plus sur le recrutement d'un agent d'entretien suite à la démission d'Angélique Frelon.
Les conseils municipaux, réduits au minimum légal (une demi-heure pour celui-ci!), semblent devenir pour le maire une formalité imposée, qui n'est plus le lieu des débats et des discussions.
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