Un nouvel adjoint malgré lui, Thierry Frelon ? (conseil municipal du 28 septembre 2018)
Il n'y a pas un candidat, je veux bien me proposer pour rendre service, mais que ce soit bien clair entre nous pour tout le monde: j'entends un seul ragot, je démissionne. [...] Je veux bien vous donner un coup de main pour finir [...], même bénévole, je n'en ai rien à branler, mais par contre j'entends un seul ragot, vous avez ma démission tout de suite. D'accord?
C'est en ces termes que Thierry Frelon s'est porté candidat au poste de troisième adjoint, rendu vacant du fait de la démission de Jeannot Mosser. Il a été élu à 7 voix pour et 3 bulletins blancs.
Cette mise en garde s'adressait-elle au corbeau nauséabond, auteur de diffamations, déformations et mensonges en tout genre dans le village?
Au correspondant local du journal L'Alsace qui a demandé une interruption de séance immédiatement accordée par le maire pour prendre une photo de la nouvelle équipe, le nouvel élu a refusé catégoriquement : "Ah non, pas de photo" (pour ce qui ne le connaîtraient pas, vous pouvez retrouver sa photo ici).
Par la suite, le ton est monté à de multiples reprises durant ce conseil (voir le maire hors de lui devient une habitude désormais, celui-ci faisant même appel à ses pouvoirs de police pour refuser de répondre aux questions: "LA POLICE DE L'ASSEMBLEE C'EST MOI JE VOUS DIS QUE CA SUFFIT. POINT SUIVANT.").
Blackout sur les raisons de la démission de Jeannot Mosser, premier adjoint
Le maire a manifestement souhaité que la nouvelle élection se passe le plus vite possible avec le moins de commentaires (dans la droite ligne de son refus de s'exprimer dans la presse en raccrochant au nez du journaliste de l'Alsace : "bon appétit !")
Prenant acte du silence du maire concernant la (ou les) raison(s) de la démission de son deuxième premier adjoint et de sa volonté de passer au point suivant, Mathieu Lavarenne a regretté que Jeannot Mosser subisse finalement le même sort que l'ancien maire, Jean-Paul Bucher, qui n'avait pas même été cité lors de la première cérémonie des voeux en 2015, après 42 ans d'engagement municipal.
Jeannot Mosser n'aura lui non plus ni bilan de son action ni mot de remerciement pour tout le travail accompli durant de nombreuses années au service de la collectivité. Aucune réaction de la part du maire et de ses adjoints.
Les crasses de Pascal Sommerhalter et Jean-Pierre Vetter
Tout juste apprendra-t-on de la bouche de Jean-Louis Bucher que le maire Pascal Sommerhalter et son nouveau premier adjoint Jean-Pierre Vetter lui auraient mené la vie dure : "Je vous félicite les deux pour les crasses que vous avez faites à Mosser Jeannot".
Réponse du maire: il aurait démissionné "parce que tu l'as travaillé". La théorie du complot, toujours, comme seule explication. C'est pas moi, c'est les autres.
On apprendra tout de même que le lendemain même de sa démission, les barillets de l’atelier communal ont été changés.
Quelle célérité! A-t-on donc affaire à un délinquant qui serait allé piller l'atelier communal, qu'il faille engager des frais au lieu de lui demander simplement de rendre sa clé?
Sans que le maire et les adjoints ne contredisent ces propos, il sera aussi dit que le cadenas des déchets verts avait antérieurement été changé dans le dos de l'ex-premier adjoint.
Même célérité pour effacer toute trace de Jeannot Mosser sur le site de la commune, dès le jour ouvré suivant ce conseil (alors qu'il aura fallu plus de 3 laborieuses semaines pour publier le compte-rendu du conseil).
Pour ma part, au nom des habitants de Mooslargue qui ont pu voir son engagement sans faille et apprécier sa gentillesse, je tiens à le remercier pour son travail pour la collectivité.
Mise en place de fascines vivantes
Au point 2, même ambiance délétère. Aux critiques faites par le conseiller Jean-Louis Bucher concernant l'ordre de priorité des travaux concernant la prévention des inondations, le maire lui a répondu plusieurs fois que s'il n'était pas content, il n'avait qu'à faire le travail à sa place.
Le maire propose de mettre en place des protection végétales contre les coulées de boues. Il faudra que les conseillers bataillent pour finalement obtenir du maire l'information que d'autres études sont en cours, dont les résultats arriveront dans quelques temps, et qui rendraient peut-être cette dépense de 12 000 € inutile.
Et le maire de proclamer: "personne avant moi n'a autant fait contre les inondations dans le village".
Ses prédécesseurs apprécieront sans doute cet accès de modestie.
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