Les députés Républicains alsaciens voulaient continuer de tricher (article de l'HEB'DI du 13/09/2017)
Les députés ont voté la loi de moralisation de la vie publique par 412 voix « pour », soit 84% des suffrages exprimés. La réforme met fin à certaines pratiques très contestées. Beau moment de démocratie.
Il est rare que nos députés alsaciens se fassent remarquer à Paris, leurs semblants de colère dépassent rarement la ligne bleue des Vosges… Mais cette fois-ci, ils ont fait fort. Sept de nos quinze élus ont voté contre la loi de moralisation.
Tous des Républicains : Raphaël Schellenberger, si jeune et déjà gâté… Jean-Luc Reitzer, concerné au moins par les emplois familiaux…
Jacques Cattin, au cas où… Laurent Furst, Patrick Hetzel, Frédéric Reiss, Éric Straumann, a priori pour soutenir les premiers…
Le centriste Antoine Herth s’est abstenu.
Les sept autres membres alsaciens de l’Assemblée nationale (Modem, LREM et Constructifs) ont voté pour la moralisation des députés ! Nos sept mercenaires de l’anti-moralité ont de ce fait entre autre voté contre :
- L’interdiction des emplois familiaux de collaborateurs
- La suppression de la réserve parlementaire (chaque parlementaire pouvait distribuer 130 000 euros de subventions à sa guise). Notre ami le député Jean-Luc Reitzer avait ainsi alloué 20 000 euros (la plus grosse subvention) à Jean-Luc Reitzer, maire d’Altkirch, pour l’aménagement de l’Hôtel de Ville…
- Le fait de justifier les dépenses de frais de mandat des parlementaires (avant cela, chaque député pouvait dépenser chaque mois 5 373 euros sans justification)
Source: HEB'DI du 13/09/2017 - TH
Commenter cet article